Charge mentale : comment retrouver de l’espace mental quand tout déborde
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Tu sais ce que j’ai mis du temps à comprendre ?
Ce n’est pas que j’étais "épuisée".
Ce n’est pas que j’étais "fragile".
C’est juste que j’étais saturée. Littéralement saturée.
Saturée d’informations.
Saturée de responsabilités.
Saturée de “pense à ça”, “il faut que”, “tu devrais”.
Saturée d’être partout, tout le temps, pour tout le monde.
Et personne ne t’apprend à reconnaître ce moment-là. Ce moment où ton cerveau n’a plus de place, où tu sens que ça tire de l’intérieur, où tu deviens irritable pour trois fois rien parce que tu tiens debout sur une montagne d’idées, d’émotions, d’obligations jamais déposées.
- Tu fonctionnes.
- Tu avances.
- Tu tiens la baraque.
- Tu continues parce que tu n’as… pas le choix.
Mais dedans ? C’est le chaos.
Et je vais te dire un truc qu’on ne dit jamais assez :
- Ce n’est pas de la fatigue.
- C’est de la charge mentale.
Pas ton corps qui lâche. Ton esprit qui déborde.
Pourquoi ce n’est pas “juste” de la fatigue
Quand tu n’as plus d’espace mental, ton cerveau ne sait plus trier, organiser, prioriser.
Il tourne en boucle, perd ses repères, s'accroche à tout, et en même temps à rien.
C’est comme essayer de ranger une maison où tous les meubles se touchent déjà : tu ne trouves plus où poser tes affaires, tu te cognes partout, tu reviens au même endroit sans avancer d’un millimètre.
Et ce “qu’est-ce qui cloche chez moi ?” qui te traverse ?
Rien.
Absolument rien.
Tu as juste trop gardé pour toi pendant trop longtemps.
Et aucune femme ne peut vivre la tête pleine 24h/24. Même celles qui donnent l’impression de tout gérer.
Le moment où tout déborde
Tu sais, ce n’est jamais un gros événement spectaculaire.
C’est juste cette dernière pensée de trop.
Ce petit truc minuscule qui vient s’ajouter au reste.
Et là, tu réalises que tu n’as plus d’espace intérieur pour accueillir quoi que ce soit.
Ce qui m’a sauvée, ce n’était pas une retraite bien-être ni une réorganisation de toute ma vie. C’était beaucoup plus simple que ça :
- 5 minutes où j’arrêtais enfin de tout retenir dans ma tête.
- 5 minutes pour me poser, juste assez pour souffler.
Pour ouvrir un mini-espace à l’intérieur et me dire : “Ok, là, c’est moi.”
Comment retrouver de l’espace mental en 5 minutes
Tu n’as pas besoin d’un cadre parfait.
Tu n’as pas besoin d’être seule dans un silence absolu.
Tu n’as même pas besoin d’avoir le temps.
Tu prends un carnet, tu respires un peu plus lentement, et tu laisses sortir ce qui te pèse même si ce sont des phrases décousues, des pensées qui s’entrechoquent, des émotions que tu ne sais même pas encore nommer. Tu n’as pas besoin que ce soit beau. Tu as juste besoin que ce soit dehors.
Parce qu’au moment où tu écris… ton cerveau relâche enfin sa prise. Tu déposes. Tu crées un sas entre toi et le reste du monde. Et c’est fou comme juste ça peut te rendre plus légère.
Tu ne deviens pas une nouvelle version de toi en 5 minutes. Mais tu deviens une version qui respire un peu plus. Et parfois, c’est tout ce dont tu as besoin.
Pourquoi l’écriture soulage vraiment la charge mentale
Ton cerveau n’a jamais été conçu pour tout stocker. Il est fait pour analyser, ressentir, créer, décider — mais pas pour conserver 150 onglets émotionnels ouverts en même temps. Quand tu écris, tu fermes des onglets.
Tu récupères de l’espace.
Tu redescends dans ton corps.
Tu reviens en toi.
Ça, c’est l’ancrage réel. Celui qu’on ne montre pas sur Instagram, mais qui change une vie.
Le rituel qui change tout (et qui ne te demande presque rien)
Chaque matin ou chaque soir, tu te donnes 5 minutes. Pas pour performer. Ou pour devenir cette femme parfaite qu’on nous vend partout.
Juste pour : vider ce qui déborde, poser une intention, respirer deux fois plus lentement,
et revenir à toi.
C’est petit.
C’est simple.
Et c’est profondément transformateur.
Si tu veux un espace clair, doux et simple pour déposer ta charge mentale
C’est exactement pour ça que j’ai créé les journaux Rituel d’Ancrage. Pour offrir un endroit où tu peux te poser, te déposer, te retrouver sans pression, sans méthode compliquée, sans phrases toutes faites.
Un espace qui te suit dans ta vraie vie :
- celle où tu cours,
- celle où tu gères,
- celle où tu portes tellement,
- celle où tu n’as pas d’espace… et où tu en as pourtant tellement besoin.
5 minutes.
Un stylo.
Et toi.
C’est suffisant.
Découvrir le Journal Rituel d’Ancrage