Surcharge Émotionnelle : Comment retrouver ta voix intérieure (Celle que tu as étouffée pour survivre)

Surcharge Émotionnelle : Comment retrouver ta voix intérieure (Celle que tu as étouffée pour survivre)

Tu as l'impression de vivre en apnée ?

De passer tes journées à courir, à gérer les urgences, à absorber les émotions des autres... pour finir ta journée vide, irritable, avec cette sensation étrange d'être "à côté de tes pompes" ?

Tu n'es pas seule. C'est le syndrome de la "fille forte". Celle sur qui on peut compter. Celle qui assure. Celle qui ne craque jamais.

Mais il y a un prix invisible à payer pour cette adaptation permanente : le silence de ta propre voix.

Ce n'est pas que tu ne sais plus ce que tu veux. C'est que tu as appris, par réflexe ou par survie, à baisser le volume de tes propres besoins pour entendre ceux des autres. À force de t'adapter, tu t'es effacée.

Il est temps de remettre le son.

 

Le Diagnostic : As-tu sacrifié ta voix intérieure ?

La surcharge émotionnelle est sournoise. Elle ne ressemble pas toujours à une crise de larmes. Souvent, elle ressemble à une "fonctionnalité excessive". Tu fonctionnes, mais tu ne ressens plus rien, ou alors, tout te heurte.

Voici les signes concrets que ta voix intérieure est étouffée :

L'irritabilité de surface : Tu exploses pour une chaussette qui traîne ou une remarque anodine, alors que tu as géré des dossiers complexes toute la journée sans broncher.

Le brouillard décisionnel : On te demande "Qu'est-ce que tu veux manger ce soir ?" et tu es incapable de répondre. Tu préfères dire "Comme tu veux" plutôt que de chercher en toi ce qui te ferait plaisir.

La fatigue du réveil : Tu as dormi 8 heures, mais tu te réveilles avec une lourdeur mentale, comme si tu n'avais jamais vraiment déconnecté.

Le ressentiment silencieux : Tu dis "oui" pour rendre service, mais à l'intérieur, une voix crie "non" et tu en veux à l'autre de t'avoir demandé (alors que tu n'as pas posé de limite).

Si tu te reconnais, sache ceci : ce n'est pas un défaut de caractère. C'est un mécanisme de défense.

Ce n'est pas toi, c'est ton système nerveux

 

Pourquoi est-il si difficile de s'écouter ?

En psychologie, on appelle cela le "Fawning" (la sur-adaptation). C'est une réponse de ton système nerveux face au stress. Pour te sentir en sécurité, aimée ou validée, tu as appris inconsciemment à te mouler aux attentes des autres.

Tu as cru que pour être acceptée, il fallait être "facile à vivre", "disponible", "arrangeante".

Ton Journal de Reconnexion à Soi n'est pas là pour te juger. Il est là pour rassurer ton système nerveux. Il lui dit : "C'est bon. Ici, tu es en sécurité. Ici, tu n'as besoin de plaire à personne. Tu peux enlever le masque."

 

L'Espace Sûr : Pourquoi la "discussion" ne suffit pas

Quand on est en surcharge, le premier réflexe est souvent d'en parler à une amie ou de ruminer seule sous la douche. C'est utile, mais cela ne vide pas toujours le trop-plein.

Pourquoi ? Parce que même avec tes proches, tu filtres. Tu as peur d'être jugée, d'être "trop intense", ou d'être un poids. Alors tu arranges la vérité, tu minimises.

L'écriture dans ton journal est différente.

C'est un sanctuaire de papier où tu peux déposer ce que tu portes, sans filtre et sans pression.

  • Tu n'as pas besoin d'être "positive" ou "reconnaissante".
  • Tu n'as pas besoin d'être "logique" ou cohérente.
  • Tu peux écrire "Je déteste tout le monde aujourd'hui" sans culpabilité.

En écrivant, tu sors le chaos de ta tête pour le figer sur le papier. L'effet est immédiat : le brouillard mental se dissipe. Ton cerveau comprend qu'il n'a plus besoin de tourner en boucle sur le problème, car il est "stocké" en sécurité sur la page.

 

Mise en situation : Le rituel de décompression (18h30)

Imagine. Tu rentres du travail. La journée a été dense. Tu sens la pression dans tes épaules, et tes pensées s'entrechoquent. Tu as envie de scroller sur ton téléphone pour "éteindre" ton cerveau, mais tu sais que cela va juste t'engourdir sans te reposer.

À la place, tu ouvres ton journal à la page "Explorer mon émotion du jour". Tu prends 5 minutes.

Tu déposes le trop-plein : "Aujourd'hui, je ressens...", tu écris librement, sans filtre. Tu vides ton sac : la remarque du collègue, l'inquiétude pour ta mère, la fatigue. C'est brut, et ça fait du bien.

Tu nommes l'ennemi : Ensuite, tu identifies précisément l'émotion dominante. Est-ce de la colère ? De la peur ? De la simple fatigue ? Mettre un mot précis calme immédiatement l'amygdale (le centre de la peur dans ton cerveau).

Tu reviens au corps : Enfin, tu prends un instant pour répondre à la question essentielle : "Où ça se manifeste en moi ?". Est-ce une boule au ventre ? Une tension dans la mâchoire ? Du vide ?

En 5 minutes, tu es passée de la réaction automatique à la conscience corporelle. Tu n'es plus submergée par l'émotion, tu es en train de l'observer. Le chaos intérieur se calme instantanément.

 

La Transformation : Te libérer de ce qui ne te ressemble plus

La reconnexion n'est pas un exercice intellectuel. C'est un tri sélectif émotionnel.

En utilisant ton journal régulièrement, tu commences à voir apparaître des schémas. Tu réalises que cette fatigue n'est pas physique, mais émotionnelle. Tu comprends que ce "oui" que tu as dit à contrecœur t'a coûté ton énergie vitale.

Page après page, le journal t'aide à :

  1. Te rassembler : Récupérer les morceaux de toi que tu as dispersés en voulant plaire à tout le monde.
  2. Te comprendre : Mettre des mots précis sur des ressentis flous.
  3. Te libérer : Identifier ce qui ne t'appartient pas et ce qui ne te ressemble plus.

C'est là que la magie opère. Quand le bruit des attentes extérieures diminue, tu entends de nouveau cette petite voix calme et posée : ta voix intérieure.

Celle qui sait exactement ce qui est bon pour toi. Celle qui sait dire "non" sans culpabilité et "oui" avec joie.

 

Questions Fréquentes sur la Reconnexion

"Est-ce égoïste de prendre ce temps pour moi ?" C'est la peur n°1. Mais rappelle-toi : tu ne peux pas verser à boire à partir d'une carafe vide. Te reconnecter n'est pas égoïste, c'est de l'auto-préservation. Quand tu vas bien, tu es plus disponible (vraiment disponible) pour ceux que tu aimes.

"Et si je ne sais pas quoi écrire ?" C'est normal. Quand on a été coupée de soi longtemps, le lien est rouillé. Le journal est guidé justement pour cela. Les questions sont là pour venir te chercher doucement. Si rien ne vient, écris simplement : "Je ne sais pas quoi dire, je me sens juste fatiguée." C'est déjà une reconnexion : tu admets ta vérité du moment.

 

Un journal créé pour te récupérer. Vraiment.

Retrouver ta voix intérieure n'est pas un luxe, c'est une nécessité pour ne pas passer à côté de ta propre vie. Pour ne pas te réveiller dans 10 ans en réalisant que tu as vécu la vie que les autres voulaient pour toi.

Tu as le droit de déposer le fardeau. Tu as le droit de te demander chaque jour : "Et moi, de quoi ai-je besoin ?"

Ton journal est là pour poser cette question, et accueillir ta réponse avec une bienveillance infinie.

Découvre le Journal de Reconnexion à Soi Ton espace pour t'écouter vraiment, sans filtre et sans pression.

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